Cela fait deux mois que je suis arrivé à Dublin.
2 mois soit 32 jours ou 768 heures, de vie intensive à Dublin.
Environ une trentaine de pintes bues en autant de soirées .On s’est habitué au goût de l’eau du robinet et pire encore, on ne différencie plus la bière à l’eau.
La compréhension des irlandais est devenue un peu plus facile, l’expression aussi mais l’accent ne changera pas, la french touch restera omniprésente.
Traverser les routes est devenu une habitude, on ne regarde plus le côté passager des voiture irlandaises en disant « mince ya personne qui conduit ? ».
On ne marche plus lentement au milieu des trottoirs, on avale les kilomètres avec nos ptites jambes et tout ça presque en courant !
On arrive à différencier les français des irlandais avant même qu’ils n’ouvrent la bouche, et on commence à passer du stade de touriste au stade de dublinois.
Nous avons nos pubs préféré et nos petites habitudes les week-ends !
On s’est habitué à tout plein d’autres choses comme :
Le temps grisâtre, le prix de la nourriture, les filles en mini jupes, le pain de mie, le quotidien Metro qu’ils distribuent gratuitement, les roumaines avec leurs gosses dans les bras, le triple wooper de Burger King, le match de foot américain du dimanche soir, les sorties rugby au Merion Square, les soirées cheeseburger maisons, le manque de fromage qui pue, le Irish Time à €1,70, les cookies, la mocheté de la ville, la chanteuse asiatique de temple bar qui massacre les chansons anglaises, la Bulmers ….
Noël approche à grands pas, et les gens que j’ai laissés en France commencent à me manquer. Bien que je m’amuse comme un petit fou et que je m’entends super bien avec tout le monde, j’arrive à un stade ou je commence à avoir envie de changer d'air et de voir plus de monde !
Les deux mois doivent être un cap à franchir, et Dublin est l'endroit parfait pour qu'il soit
franchi sans trop de difficultés !